Devenir propriétaire est une étape clé et un rêve pour de nombreux particuliers. Se constituer un patrimoine, être libre de réaliser des travaux, ne pas payer de loyer... autant de raisons qui les incitent à passer le cap. D'autant plus que le calcul entre une location et un achat immobilier est parfois en faveur de l'achat immobilier.
Beaucoup de questions émergent au moment d’une acquisition immobilière. En fonction de votre situation – en couple mais non marié ;non pacsé ; marié sous le régime de la séparation de biens ; ayant un apport tandis que votre partenaire n’en a pas ;
Il est important de choisir les quotes-parts d’acquisition les plus justes. Et peut-être, dans certains cas, mieux vaut-il acheter seul ?
Les notaires conseillent le plus souvent d'être pacsés ou mariés pour acheter un bien immobilier à deux pour des questions d'héritage notamment. Pas étonnant donc que les Français considèrent l'achat immobilier, qui les engage sur 15 ans, 20 ans voire 30 ans, plus engageant que le mariage !
Lorsque vous achetez un bien immobilier à deux, quelques fondamentaux doivent être respectés. Maître Adler revient dans l'émission Les Clés de l'immo sur les règles d'or lorsque l'on achète un logement à deux. \"Quand on s'aime tout va bien mais quand on ne s'aime plus... tout va moins bien\".
Prenez rendez-vous avec votre banquier pour sonder avec lui votre capacité de remboursement d’un emprunt et donc le montant maximum que vous pouvez emprunter en fonction de votre salaire, de vos dépenses… Cette étape est essentielle pour connaître votre budget d'achat immobilier.
Le bon conseil étant de ne visiter que des biens immobiliers dont le prix de vente est proche de votre budget. La négociation du prix n'est pas automatique... Surtout dans les zones tendues où les biens affichés au prix se vendent rapidement avec des offres d'achat au prix !
De nombreux prêts aidés vous permettent de compléter votre prêt principal et vous aider à devenir propriétaire/
Autant de coups de pouce pour votre apport personnel.Notez que la constitution d'un apport personnel est une clé pour acheter un bien immobilier. Si le montant généralement attendu par les banques est de l'ordre de 10% du prix de vente, les financements sans apport sont possibles dans certains cas, notamment pour les primo-accédants.
Intéressez-vous aux biens vendus par des particuliers directement – si vous voulez limiter les dépenses - mais pas seulement. Un agent immobilier peut être un excellent allié pour sélectionner les logements correspondant à vos critères de recherche immobilière mais aussi pour vous aider à constituer un dossier complet et négocier avec le vendeur.
Tous ces documents doivent vous être remis avant la signature du compromis de vente. Ils vous permettent de prendre connaissance de l'état de votre future habitation (présence ou absence de plomb, état des installations d'électricité ou de gaz, zone inondable....). Il est très important de lire les derniers PV d'assemblées générales qui vous donnent de précieuses informations sur l'état de la copropriété et les éventuels impayés et travaux prévus.
Informez-vous sur les éventuelles servitudes de passage auxquelles la maison est soumise, consultez la documentation cadastrale (qui sert de base pour calculer les impôts locaux) ; si le terrain est mal délimité, faîtes établir un plan par un géomètre expert.
Rendez-vous sur place dans la journée, au cours d’une soirée ou encore durant le week-end. Observez l’environnement, jugez par exemple s’il est plus bruyant que lors de votre dernière visite. Et n'hésitez pas à venir accompagné lors d'une contre-visite. Renseignez-vous également auprès du service de l'urbanisme de la mairie pour connaître l'évolution prévisible du quartier.
Si vous estimez que le bien est surcoté par rapport au marché local, vous pouvez tenter une négociation de l’ordre de 10%. Imprimez les
annonces immobilières similaires pour appuyer votre argumentaire. Jouez également sur les défauts du logement (rez-de chaussée, étage élevé sans ascenseur, cuisine à refaire entièrement…). Gardez vous de négocier le prix dans certains cas puisque la négociation immobilière n'est pas automatique et doit se baser sur des critères objectifs (ancienneté de l'annonce, défauts, prix trop élevé au m2...).
Surtout que rien ne vous oblige à prévenir votre banquier de votre démarche !
Vous faut-il un notaire différent de celui du vendeur ? Pas nécessairement. Le notaire est censé être impartial. Mais si vous êtes d’un tempérament plutôt anxieux, mieux vaut choisir un professionnel qui vous représentera et vous conseillera personnellement. Et n'oubliez pas de prendre en compte le montant des frais de notaire dans votre budget d'achat puisque ces derniers représentent 7 à 8% du prix de vente dans l'ancien.
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